résidence à Marchin, 2011
Centre culturel de Marchin, Grand-Marchin, Belgique
résidence à Marchin, 2011
Centre culturel de Marchin, Grand-Marchin, Belgique
sérigraphies - silkscreen on paper
réalisées au Frans Masereel Centrum
Si cela ne tient qu'à moi, 2011, 72 x 51 cm -
1 exemplaire
2 exemplaires
sérigraphies - silkscreen on paper
réalisées au Frans Masereel Centrum
il faut que j'aille me promener, 2011, 72 x 51 cm
4 exemplaires
4 exemplaires
sérigraphies - silkscreen on paper
réalisées au Frans Masereel Centrum
le paradis, 2011, 72 x 51 cm
1 exemplaire
sérigraphies - silkscreen on paper
réalisées au Frans Masereel Centrum
brusquement, 2011, 72 x 51 cm
6 exemplaires
1 exemplaire
8 exemplaires
sérigraphies - silkscreen on paper
réalisées au Frans Masereel Centrum
hé les amis, 2011, 72 x 51 cm
2 exemlaires
3 exemplaires
2 exemplaires
1 exemplaire
1 exemplaire
sérigraphies - silkscreen on paper
réalisées au Frans Masereel Centrum
quand on boit, 2011, 72 x 51 cm
1 exemplaire
sérigraphies - silkscreen on paper
réalisées au Frans Masereel Centrum
l'amour à marchin, 2011, 72 x 51 cm
8 exemplaires
1 exemplaire
Performance-rencontre, meeting-performance
à l’intérieur des terres
le 22 Avril 2011, de 14h à 20h
Centre Pompidou-Metz
1 parvis des Droits-de-l'Homme, Metz, France
avec le soutien de Wallonie Bruxelles international et Wallonie Bruxelles Théâtre / Danse
Participer à un échange avec Lise Duclaux c’est prendre part à une forme de potlatch(1). Lise Duclaux ne donne pas gratuitement. La valeur de son système d’échange résulte dans le fait que vous devez rendre une usure. En signant l’un de ses registres, vous contractez une dette. Elle vous transfert une responsabilité ; celle qu’elle a elle-même, comme artiste, contractée avec le vivant et les formes symboliques. Vous ne venez pas d’acquérir un produit interchangeable, mais d’adopter une singularité.
Son oeuvre est une attaque poétique contre la réification de nos liens au monde ; attaque fondée sur une déconstruction de la valeur des biens (substitution de l’immatériel à l’objet), des moyens d’acquisition (remplacement de la transaction marchande par le don), et sur un détournement minutieux des formes vernaculaires du quotidien (slogans publicitaires, affiches, objets et procédures bureaucratiques). Sa méthode consiste à opérer un léger décalage avec les formes et dans les contextes où elle intervient pour créer une nouvelle image de l’ordinaire. Elle veut “croire non pas à un autre monde mais au lien de l’homme et du monde, à l’amour ou à la vie, y croire comme à l’impossible, à l’impensable qui pourtant ne peut être pensé (2)” ; elle veut croire aux possibles.
Lise Duclaux crée des bulles d’oxygène, offre des occasions symboliques de partage, alloue des moments de répit et de surprise dans le déroulement frénétique du quotidien. En choisissant le vivant et la poésie comme matière première, elle replace le sensible au cœur du projet artistique. Son art ouvre des brèches dans nos manières d’être de regardeur et de consommateur formatés.
Taking part in an exchange with Lise Duclaux implies getting involved in a kind of potlatch (1). Lise Duclaux doesn’t give gratuitously. By signing one of her register, the participant takes out a loan. His commitment is similar to the one endorsed by the artist towards the living and the symbolic forms. The point is not to acquire an interchangeable product, but to take on a singularity.
Her work is a poetic fight against the reification of our links to the world. She strives to deconstruct a market-based value system by replacing something material with something immaterial, and by substituting a commercial deal for a gift. Her work subverts meticulously the vernacular forms of everydayness through adverts, posters, objects or bureaucratic procedures. By creating a slight discrepancy in the forms she uses and in the contexts in which she intervenes, she gives a new meaning to the ordinary. She wants “to believe not in another world, but in the link between man and world, in love or in life, in the impossible, in the unthinkable, which none the less cannot be thought ( 2)”. She aspires to believe in the possible. She creates oxygen bubbles, symbolic share opportunities and moments
of rest and surprise in everyday’s frenzy. By choosing life and poetry as raw materials, she places sensitivity at the core of the artistic process. Her art questions our value system of formatted spectators and consumers.
1 - Le potlatch est un système d’échange, identifié par Marcel Mauss chez les Indiens du Nord-Ouest américain, qui repose sur la dépense dans le but d’obliger le donataire à une dépense encore plus somptueuse. The potlatch is an exchange identified by Marcel Mauss by North West American Indians, relying on a gift meant to ensure a more valuable gift in return from the beneficiary.
2- Gilles Deleuze, L’image-temps.
registre des tamponnés n°000001 au n°000067 sur cartes professionnel, permis de conduire, cartes de groupe sanguin, cartes électorale, passeports français, carnets de note, carnets de dessin, livres, mains, bras, cous, torses, dos, ventres, jambes, papiers, tickets d’entrée, flyers, papiers administratif, agendas, répertoire téléphonique, dragonnes, badges, feuilles de papier, protége slip, ticket de caisse, pochette d’appareil photo, étiquettes de conservation.
registre des tamponnés n°000014 - Marie-Claire Chaumande - 22-04-11 - Metz
1 - oh qu’il est joli de flâner sur passeport français page Aquitaine
1 - y’a de la place pour tout le monde sur passeport français page Lorraine
registre des tamponnés n°000028 - Cosette Py - 22-04-11 - Metz
1 - to be little less than something sur protège slip nana
performance rencontre, meeting-performance
un peu plus haut en bord de mer
25 avril 2011 – à partir de 14H
Ouragan - Oostende meeting Pistologie 2011, rendez-vous annuel des Dialogist-Kantor
au DE DROGE COO aan de thermen Leopold standbeeld sur la digue
zeedijk ,10, Oostende, Belgique
more info ouragan Dialogist-Kantor clic here
registre des tamponnés n°000068 au n°000087 sur œuvre d’art en papier, mains, fronts, tickets de train, jambes, billets de banque, ticket restaurant, housse de gourde, carnets, plan d’oostende, bras, pieds, chemise, livre, coquillage, papier froissé.
merci pour les photos © Luc van Tichel
merci pour les photos ci-dessous © Michel Moffarts
merci pour la photo ci-dessous © David Deboudt
photos ci-dessous © Michel Moffarts
photos ci-dessous © Luc van Tichel
merci pour la photo © Daniel Locus
photos © Luc van Tichel
registre des tamponnés n°000080 - Heinrich Obst - Oostende - 25-04-11
1 - Oh how lovely to wander sur avant bras intérieur
1 - living takes times sur avant bras intérieur
1 - tiens bon sur avant bras intérieur
1 - lapin d’autoroute sur avant bras intérieur
1- tête de mort sur billet de banque de 20€ BCE ECB EZB EKT EKP 2002 - P 13794894451