Bienvenue - welcome Le Samedi 17.09 à 11h au WIELS à lire à la loupe et moi même présentons mon livre les errantes naturelles en compagnie de Livia Cahn antropologue (durée 50 min) Dialogue between the artist and the anthropologist Livia Cahn Livia Cahn is attached to the Rachel Carson Center for Environment and Society at the Ludwig-Maximilian-Universität of Munich. Trained in urban anthropology at the University of Cambridge and at the EHESS in Paris, Livia Cahn explores the possibilities offered by ethnography to study different "cultures of nature". She works in interdisciplinary collaborative contexts as a researcher, activist and gardener on urban ecology, interspecies relations and living soil.
WIELS Art Book Fair 2022 Je serais présente le samedi et le dimanche I will be present on Saturday and Sunday
Couverture cartonnée, 258 pages, 134 dessins et photographies accompagnées de pensées et de textes bidouillés, 246 x 147 cm impression offset, 500 exemplaires numérotés édition à lire à la loupe 2022, ISBN : 978-2-9601685-3-2
Souvent les plantes qui poussent spontanément dans les rues des grandes villes sont devenues cosmopolites. Ces étranges familières-étrangères, fréquemment considérées comme impropres, nous envahissent-elles ou bien est-ce nous qui les avons envahies ? Pour herboriser, prendre en compte les autres – qui ne sont pas de notre espèce – il faut nécéssairement ralentir, se promener et observer à petit pas. Après un séjour dans la mégapole new-yorkaise à arpenter Brooklyn où les plantes spontanées s’accoquinaient avec les déchets, ralentir à Rome était devenue une évidence, tant la ville s’ancre dans l’histoire des fondations de notre civilisation occidentale. Du Tree of Heaven au Saxifrage à trois doigts, des pentes inconstructibles aux pensées émergentes du Tibre, des murs en pentes aux pentes emmurées, l’évidence sautait aux yeux: même si certaines espèces étaient les mêmes, ce n’était pas pareil. La nature est une étrangeté, mais que veut dire être naturelle ? Au-delà de la ressemblance, il fallait tenter d’apprendre de la différence, une différence pouvant faire la différence.
Ce nouvel ouvrage mêle aux photographies et dessins de plantes spontanées de new-york et rome, des pensées et des promenades à herboriser, nourries de textes inspirés par les rencontres avec des botanistes et par ses lectures. Noyées par les flots d'informations, les pensées s’enchevêtrent autour de l’impossibilité de représenter clairement ce qui est naturel. ----------------------
Often plants that grow spontaneously in big cities streets have become cosmopolitan. Are these strange familiar-aliens, frequently considered improper, invading us, or have we invaded them? To botanise, to take into account the others,others – who are nonhuman species – it is necessary to slow down, to walk around and to observe by small steps. After a sojourn in the New York megalopolis, where spontaneous plants were clinging to the waste, slowing down in Rome became an obvious choice, as the city is so deeply rooted in the history of the foundations of our Western civilisation. From the tree of heaven to the rue-leaved saxifrage, from the unbuildable slopes to the emerging thoughts of the Tiber, from the sloping walls to the walled slopes, the obvious was clear to see: even if some species were the same, it was not the same. Nature is a strangeness, but what does it mean to be natural? Beyond resemblance, it was necessary to try to learn from difference, a difference can make the difference.
This new book by Lise Duclaux mixes photographs and drawings of spontaneous plants from New York and Rome with thoughts and walks to botanise, inspired by meetings with botanists and by her readings. Drowned by the flood of information, the thoughts are entangled around the impossibility of clearly representing what is natural.
Editions du carreau - 2020 à commander aux éditions du carreau - machinealire@sfr.fr 150 exemplaires numérotés et signés, 20 x13,4 cm, 48 pages, cousu main isbn: 979-10-94522-06-6
à l'horizon profond livre boîte exemplaire unique 70 impressions digitales 42 x 29,7 cm sur papiers blancs ou colorés + liste des aphorismes, table des matières
collection banque nationale de belgique
- nous habitons une galaxie spirale barrée - montagnesEssais sur la nature et la culture, Vilém Flusser Taupinières parc de Laeken 01, Lise Duclaux - l’espace ondule avec le temps - toutes les étoiles sont comme nous elles naissent vivent et meurent, aucune étoile est seule perdue au milieu de l’univers - valléesEssais sur la nature et la culture, Vilém Flusser, The mole, Kenneth Mellanby - on a tous besoin de conditions favorables - gazonEssais sur la nature et la culture, Vilém Flusser The life of the mole, Gilliam Godfrey and Peter Crowcroft - l’étrange à la couleur verte - rien de ce qui est n’est séparé du reste - communication entre voisinsEssais sur la nature et la culture, Vilém Flusser, The life of the mole, Gilliam Godfrey and Peter Crowcroft - l’histoire humaine est plus qu’humaine - l’autre est tout autre chose que l’autre - matière sombreAurore, réflexions sur les préjugés moraux, Friedrich Nietzsche, Pour la science, revue août 1983 - l’atmosphère n’a pas de forme - la lune s’éloigne chaque année un petit peu plus de nous - entracteMes taupes, Günter Eich, The Natural History of Moles, Martyn L. Gorman and R. David Stone - la surface du quotidien s’épaissit - les racines n’ont pas d’idées arrêtées - sujet et objetComment la terre s’est tue, pour une écologie des sens, David Abram - the world is not a place - mais comment l’univers est-il tombé aux mains des humains - une étoile filante n’est qu’un petit grain de poussière qui s’enflamme dans l’atmosphère - langageComment la terre s’est tue, pour une écologie des sens, David Abram, Pour la science, revue novembre 1983 - à regarder de près rien ne se ressemble jamais - la nature a horreur du vide - champignonsJamais seul, ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations, Marc-André Selosse - le mélange est la forme propre du monde - les certitudes sont toujours temporaires - similitudeJamais seul, ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations, Marc-André Selosse, The new naturalist, The mole, Kenneth Mellanby - il n’y a pas d’espace stable - les racines sont des astres - paysageLa grande balade, Hélène Bessette - ça va sans dire - et toi t’as peur - mortMort d’un jardinier, Lucien Suel, Être au monde, Lise Duclaux etc ...
25 exemplaires, édition à lire à la loupe - 22,5 x 32,4 x 6,8 cm
2 books with texts and drawing by lise duclaux, texts by Bendy Glu and Chris Straetling, visiting cards, a photo album, brochures with work by Le Carosse residents, digital video documentation, posters and cd with vocals and guitar by one of the residents.
août 2015
octobre 2015
dernier jour, les vacances annuelles d'Annick Nölle Dick, Dope and Hair and logistic system D d'Heinrich Obst Bureau Gruzemayer